Les Chuchoteurs – Épisode 1 : Elsa, dans le Lot

Il y a des voix qui ne se font pas entendre, mais se devinent.
Des respirations qui s’accordent à celles d’un cheval,
des gestes si précis qu’ils en deviennent langage.

Ce projet, Les Chuchoteurs, est né de cette envie d’écoute :
aller à la rencontre de celles et ceux qui murmurent à l’oreille des chevaux,
qui travaillent dans le respect, la patience, la compréhension.
Des passeurs de lien, des gardiens.
C’est une exploration du lien, de la confiance, de cette liberté qui ne s’impose pas mais se propose, dans la justesse d’un geste, dans la patience d’un regard.

Je pars à la rencontre d’hommes et de femmes qui vivent au rythme du souffle des chevaux.
Des êtres qui écoutent, qui suggèrent, qui avancent au pas, dans la compréhension et la présence.
Leur façon d’être au monde m’impacte profondément, parce qu’elle parle de respect, de vérité.

Et puis, ce projet existe grâce à deux rencontres qui ont marqué ma vie : celle d’Apollo, mon premier cheval, il y a dix ans, et celle de Christian Cazor, homme de horsemanship, qui m’a appris à apprivoiser l’indomptable.
Sans eux, rien de tout cela n’existerait.
(D’ailleurs, j’ai réalisé un reportage que j’aime d’amour avec Christian : https://hoopdesbois.com/2025/02/05/christian-cazor-horsemanship/ )


Ce premier chapitre se déroule dans le Lot, à Lendou du Quercy.
Ici vit Elsa, femme de nature et de vent, dont la vie s’est tissée autour des chevaux comme on tisse un cocon.


Elsa – Au rythme du vivant

Elsa a d’abord étudié la gestion et la protection de la nature, dans le but de devenir garde à cheval, avant de suivre le chemin des crinières et des sabots.
En 2019, elle devient accompagnatrice de tourisme équestre et fonde l’année suivante CavaLendou, son havre équestre entre collines et forêts.

Au printemps 2020, les premières randonnées voient le jour.
Six à huit chevaux, tous repris un à un, patiemment.
Certains ont été redébourrés, d’autres simplement retravaillés.
La majorité venaient d’ici, du Lot, comme si la terre elle-même les lui avait confiés.

L’été, les randonnées s’ouvraient parfois sur plusieurs jours et plus tard, en 2022, des tipis se sont dressés pour accueillir enfants et cavaliers.
Sous les étoiles, la respiration des chevaux se mêlait à celle des dormeurs.
Un campement de liberté, d’apprentissage et de lenteur.
Coucher du soleil, herbes qui dansent au vent et sabots sur la terre sèche du causse.

En 2025, Elsa décide de fermer Cavalendou, pour des raisons qui lui sont personnelles. Ce cocon équestre, qu’elle avait construit avec patience et amour, redevient alors un espace intime et personnel.
Sa décision découle aussi d’une réflexion profonde : elle s’interroge sur le fait de faire travailler les chevaux selon son bon vouloir. Pour elle, les chevaux ne sont pas des outils, mais des compagnons. Pour que le lien reste vrai, doux et respectueux, elle choisit de revenir à l’essentiel : partager la liberté, passer du temps avec eux simplement, sans contraintes ni obligations.


Ully, la jument de sa vie

Tout a commencé avec Ully, sa jument, sa moitié.
Débourrée à dix-sept ans, quand la jument en avait trois.
Elles ont grandi ensemble, se sont apprises mutuellement, sans maître, sans méthode, juste au feeling, avec parfois l’aide discrète d’une amie passionnée par le travail d’Andy Booth.

« J’ai plus aimé mon cheval que l’équitation », confie Elsa.
C’est cette phrase qui la résume.
Chercher des chevaux, non pas pour en faire un métier, mais pour créer une famille.
Un espace de confiance, de douceur, d’amour.

Aujourd’hui, Ully n’est plus.
Mais son fils, Kanaï, prend le relais.
Il porte dans son regard le souvenir des pas de sa mère et la promesse d’un lien à réinventer.


Une philosophie de la douceur

Pour Elsa, les chevaux ne sont pas des outils, ni même des partenaires de travail.
Ils sont des membres de la famille.
Avec eux, elle partage la nature, les balades, les rires de ses enfants.
Loin de la compétition, loin du bruit, elle choisit la bulle tranquille de la campagne, où l’on écoute plus qu’on ne parle, où le cheval apprend à l’humain autant que l’humain apprend du cheval.

Ses mots sont simples :

« Douceur. Confiance. Liberté. Amour. »

Des valeurs qu’elle transmet à ses enfants, comme on lègue un secret, une façon de regarder le monde.


Les Chuchoteurs : une série à venir

Les Chuchoteurs est un projet personnel mêlant photographie, poésie et texte.
Une exploration intime du lien entre l’humain et le cheval, de ces gestes qui racontent l’écoute, la patience, la tendresse.

À travers cette série, je souhaite donner à voir autrement :
les mains qui caressent,
les souffles qui se répondent,
les silences partagés,
le vent dans les crins.
Chaque rencontre devient un poème.

Dans le regard d’Elsa, il y a ce que j’aime photographier : le vrai, le doux, l’indomptable.
Et cette façon rare d’aimer, simplement.


Offrez-vous un instant suspendu, une parenthèse où lumière, silence et émotions se rencontrent.
Je vous accompagne pour capturer vos instants vrais, vos gestes tendres et vos éclats de vie.

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