Je vais te parler aujourd’hui d’une histoire qui me tient à cœur : celle de Christian Cazor, Horsemanship, d’Apollo et d’un peu moi.
Il est de ces gens qui bouleversent des vies et qui ne le savent même pas.
Christian, c’est une de ces histoires.
Pour mieux comprendre, on revient 10 ans en arrière. J’ai 22 ans, je suis perdue et je viens d’acheter avec l’argent du décès de ma maman le rêve de ma vie : un cheval à moi.
Et puis, comme je suis ce que je suis, j’ai pris un cheval non débourré, compliqué, au caractère bien trempé et, surtout, un cheval gâché par l’homme.
Mais j’ai croisé son regard et j’ai su que c’était lui.
Apollo. Mon petit fjord.
Celui qui m’a fait pleurer mille et une fois. De joie, de peine, de remise en question.
Quand il est arrivé, c’était l’enfer. J’étais perdue, dans ma vie en général, mais également face à ce petit cheval qui m’envoyait valser, encore et encore.
J’ai cherché et on m’a parlé de Christian. L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux, dans le village à côté.
J’ai appelé, j’ai expliqué et Christian a été à l’écoute.
Il est venu, a embarqué mon poney… Et nous voilà partis pour huit mois de hauts et de bas.
Huit mois de travail, d’apprentissage.
D’apprivoisement sauvage.
Parce qu’il avait été clair : si je voulais tirer quelque chose de ce cheval, je devais m’impliquer. Et j’avoue que pour moi, c’était une évidence.
Ce cheval, je voulais être là pour l’aider, pour le comprendre. Pour devenir digne de lui.
Alors, pendant des mois, j’ai regardé Christian travailler, puis j’ai travaillé à mon tour, bien sûr.
J’ai merdé, beaucoup. J’ai écouté, surtout. Et j’ai pleuré, un peu quand même.
Et puis, nous avons réussi.
Je suis arrivée un matin pour une balade avec Christian, il m’a dit qu’il ne viendrait pas, que je partirai seule en tête-à-tête avec mon poney doré.
Et tout s’est bien passé.
Je me rappelle encore la montée de stress et l’apaisement dans les bois.
Puis vint le moment du départ. Moi, avec mon cheval, seule.
Et je peux enfin l’avouer, j’ai pleuré.
De joie parce que j’avais mon cheval à la maison, mais également de tristesse de quitter Christian, cet endroit où je venais plusieurs fois par semaine et où je me sentais bien.
Enfin.
Depuis, on a parcouru du chemin avec mon cheval. Même s’il reste un sauvageon, mais c’est ce que j’aime chez lui. Il faut de la confiance, du temps, de la patience.
Comme dirait Christian : du timing, du respect, de l’écoute, de la cohérence.
Christian, il m’a sauvé la vie et il ne le sait même pas.
Parce que je suis incapable de le dire clairement.
Je crois, au fond, que je suis comme lui : je me sens mieux avec les animaux qu’avec les humains.
Quand j’étais petite, je lisais des livres sur les chevaux, sur les cowboys, sur les relations magiques entre les chevaux et les hommes.
Et j’ai fait de l’équitation, bien sûr. Mais j’ai été déçue. Parce qu’il n’y avait pas la magie, le lien, la communication.
Moi, je rêvais de randonnées sauvages, d’un cheval à moi, rien qu’à moi, un cheval que je comprendrais, que j’apprivoiserais.
Et, aussi incroyable que ça puisse paraître à la petite Salomé : je l’ai, ce cheval. Et tout ça, c’est grâce à Christian.
Le cheval que j’ai acheté avec l’argent du décès de maman est depuis dix ans l’amour de ma vie. Celui avec qui je galope, cet être sensible, souvent têtu, celui qui me fait mille câlins par jour, qui adore partir en randonnée.
J’avance la main et il part, serein. À l’écoute.
Celui avec lequel je n’ai pas intérêt d’arriver en colère dans le pré. Celui qui m’apprend à souffler, fort, pour me détendre.
Mais j’oublie le principal, je divague et je me perds.
Le plus important, dans tout ça, c’est Christian.
Christian et son immense cœur, son amour pour les chevaux.
Christian et sa passion ardente pour les grands espaces et la relation avec son compagnon.
Christian, c’est exactement l’homme des romans de jeunesse, mais dans le Lot.
Comme quoi, tout arrive.
Et, depuis que je suis photographe, je ne rêve que d’une chose : photographier cet homme qui a bouleversé ma vie.
Et ça a mis du temps.
Parce que je n’osais pas. Peur de gêner, de déranger, d’abuser.
Mais ce matin, j’ai photographié Christian, Léo, Sahara, Fuji, Rocky & Elko.
Et c’était magique.
Je me tais et je te laisse avec les photographies.
Toi aussi tu veux de belles images avec ton compagnon ?
Contacte moi, je suis une vraie amoureuse des animaux et des chevaux.
Avec moi, tu auras un shooting dans l’écoute, dans la bienveillance, dans le respect.
Pas de pression, juste de la poésie.
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