Et j’étais là, étendue sur le sol tiède et sec.
Les yeux rivés vers le ciel.
Ce ciel incandescent de printemps.
Les larmes brouillaient ma vue et je ne distinguais que les couleurs.
Du rouge, du orange, du jaune et du bleu.
Eclatants.
Une merveilleuse palette.
Comme pour me faire oublier le noir.
Le noir et le trou béant dans ma poitrine.
Les marguerites caressaient mes joues, bercées par la brise.
Tout fleurissait alors pourquoi continuais-je à me faner ?














